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Vraiment tout et plus encore..........
En 2016, un an après la création de l’antenne belge du Club, représentée par France Jabé et Alain Ledent, c’est chez nous que l’hommage se déroulera. Et pas n’importe où, puisque le Club a choisi Forest National, salle mythique dans la carrière de l’artiste. France Jabé : Ce sera une soirée émouvante. Claude François adorait cette salle ! ». L’événement s’ouvrira par une chorégraphie inédite confiée au Ballet du Hainaut sur un titre issu du répertoire plus intimiste de Claude François.
Dimanche 27 mars 2016 à 12h00
Déjeuner Spectacle Avec Franck D'auria et Ses danseuses
Formule à 120 euros par personnes et 60 euros pour les enfants de - de 12 ans
Repas (Apéritif et amuses bouches + Entrée + Plat + Dessert + café + Vin) et 1h30 de Spectacle
Réservation et information au 01 64 98 45 54.
Attention places limitées
"En 1963, pendant que Claude était assis devant moi et qu’avec mon crayon-carbone je faisais quelques études rapides de parties de son visage, je me souviens d’une chose pouvant paraître sans intérêt mais qui finalement ne l’est peut-être pas et qui m’est restée en mémoire : nous eûmes une discussion à propos de l’odeur de l’essence !!
Claude me dit qu’il adorait cette odeur et m’affirma que lorsqu’il faisait le plein pour sa voiture, il s’arrangeait toujours pour se placer dans le sens des vapeurs qui s’échappaient pour mieux en profiter. Puis son imagination vagabonda sur un délire.
« T’imagines, me dit-il, on pourrait fabriquer de jolis petits flacons, on mettrait quelques gouttes d’essence dedans et on appellerait ça : parfum d’évasion ! Ce serait génial, … dément. Je suis sûr que ça marcherait ! » Je le traitai alors de malade et le fou rire nous gagna.
Lorsqu’à l’automne 1976, Claude lança sa marque de parfum « Eau noire », je n’ai pas pu m’empêcher de penser que derrière ce nom se cachait son attrait pour l’odeur de l’essence et qu’il avait réussi finalement à donner vie, en quelque sorte, à ce délire à propos duquel nous avions tant ri treize ans auparavant. Son « Parfum d’évasion » était devenu « Eau noire » : cela me paraissait évident. Bien entendu, je ne veux pas dire que « Eau noire » avait l’odeur de l’essence ! Mais nous étions en pleine crise du pétrole. Ce précieux pétrole était devenu un bien inestimable et symbole de richesse.
D’essence à pétrole, de pétrole à or noir, d’or noir à « eau noire », il n’y a que trois sauts d’idée. Quiconque se mettrait délicatement quelques gouttes « d’Eau noire » se parerait de richesse ! Eau noire, le parfum qui vous rend le plus riche du monde ! Voilà une belle accroche publicitaire. Je me suis toujours plu à penser que Claude, qui avait beaucoup d’humour, avait eu cette idée."
Le chroniqueur publie un guide officiel sur Dannemois
À l’heure du 38e anniversaire de la disparition de Claude François, la fascination pour le chanteur est encore bien présente. Dans un livre unique, Fabien Lecoeuvre, biographe officiel de la star s'intéresse au moulin de Dannemois, la demeure éternelle de Cloclo
“Plus de 80 ouvrages ont été consacrés à Claude François, mais jamais encore à sa propriété”. Le constat de départ de Fabien Lecoeuvre est simple. Celui qui s’est imposé comme le meilleur représentant de l’oeuvre du chanteur disparu il y a 38 ans aujourd’hui, a donc décidé de répondre à l'intérêt des fans et des curieux.
Il faut l’admettre: “le culte de la personnalité de Claude François passe aussi par le moulin de Dannemois dans lequel il a vécu près de 15 ans”. Quand l’interprète de Belles, belles, belles a acquis cette propriété au printemps 1964, c’est évidemment pour son emplacement, ses prestations mais aussi pour son caractère historique. Au Moyen-âge, le moulin aurait été le lieu de séjour de Jeanne d’Arc en route vers Chinon et Charles VII. La maison aussi mythique que mystique hébergerait aujourd’hui encore “le fantôme de Claude François”. Pour Fabien Lecoeuvre, quand “on visite cette maison, on retrouve un peu l’âme de l’artiste, considéré comme un phénomène religieux” et des centaines de visiteurs “y viennent d’ailleurs en pèlerinage”.
De la cave à la piscine en passant par le hall du rez-de-chaussée et la salle de cinéma, le chroniqueur offre une visite pleine d’anecdotes et de photos dans ce guide officiel du moulin de Dannemois publié aux éditions Hugo Desinge. Comme Claude François lui-même, Fabien Lecoeuvre avoue une attirance particulière pour “la maison américaine”, nom donné à la grange transformée en habitation en 1973. Elle est un petit concentré des goûts de Cloclo: “une déco néo-classique avec tout le confort moderne de l’époque, des pièces de mobilier Louis XIII, un aquarium géant, une table en marbre blanc et un canapé recouvert de peau de vache”, c’est le lieu qui résume le mieux le chanteur, selon Fabien Lecoeuvre.
À l’époque, Claude François avait compris que “sa vie privée faisait partie de sa vie publique” et il ouvrait très régulièrement les portes de son moulin adoré aux photographes et au journalistes. Une attitude en opposition avec le “manque de générosité” qui pénalise aujourd'hui nos célébrités. Fabien Lecoeuvre regrette que “des Patrick Bruel ou des Bénabar endossent leurs panoplies de chanteur, mais une fois sortis de scène, tout s’arrête et ils veulent redevenir anonymes”. Une stratégie qui selon lui “enlève l’affectif entre la star et le public”.
Les chansons et le mythe de Claude François ont laissé une telle empreinte dans le paysage audiovisuel français, qu’il est difficile de lui trouver un héritier. “M Pokora qui allie si bien danse et chant pourrait s’en rapprocher mais ça n’est pas du tout la même carrière” confie Fabien Lecoeuvre. Lui qui regagnera le moulin de Dannemois pour une séance de dédicace de son guide dimanche 20 mars, travaille également à une suite de Podium, la comédie désopilante avec Benoît Poelvoorde en mauvais sosie de Cloclo, réalisé par Yann Moix.
Dimanche 20 mars 2016 à 12h00
Déjeuner Spectacle Avec Franck D'auria et Ses danseuses
Formule à 120 euros par personnes et 60 euros pour les enfants de - de 12 ans
Repas (Apéritif et amuses bouches + Entrée + Plat + Dessert + café + Vin) et 1h30 de Spectacle
Réservation et information au 01 64 98 45 54.
Attention places limitées
Un livre, "La dernière nuit de Claude François" met fin aux rumeurs qui circulent depuis trente-six ans sur la mort de la star.
On a parlé d’électrocution due à un vibromasseur ou à un séchoir électrique. On a évoqué une crise cardiaque lors d’une partie fine ou lors d’une relation avec un travesti au bois de Boulogne. On a spéculé sur une overdose ou un suicide.
On a même parlé d’un complot : il aurait été assassiné par le Chah d’Iran car il était amoureux de la Chabanou, les accidents auxquels il avait miraculeusement réchappé (un attentat à l’Hôtel Hilton de Londres et une fusillade sur l’autoroute du Sud) ayant été des tentatives ratées.
D’aucuns ont même pensé qu’il n’était pas mort. Pour échapper à ses déboires financiers, il aurait fait croire à sa disparition pour vivre d’amour et d’eau fraîche à l’autre bout du monde sous une autre identité. Une thèse à laquelle croira, jusqu’à sa mort, Josette Martin, l’une de ses anciennes habilleuses : toute sa vie, elle parcourra la planète en placardant sa photo pour retrouver sa trace. Une séquelle sans doute du cintre qu’il avait brisé sur son dos un jour de colère…
Du fait que l’annonce de sa mort par le Téléphone rouge d’Europe 1 contenait une erreur : Claude François se serait électrocuté en "changeant une ampoule".
Version reprise par la dépêche de l’AFP, puis par l’ensemble des journaux radio et télévisés du funeste week-end. Même si remplacer une lampe en ayant les pieds dans l’eau n’est pas un exemple de prudence domestique, difficile de concevoir que cela puisse entraîner la mort.
Personne, dans l’entourage du chanteur, n’a pensé à rectifier la nouvelle, ce qui a alimenté le scepticisme général. Sa mort ne pouvait qu’être une mise en scène cachant une réalité nettement moins reluisante…
Depuis plusieurs semaines, l’applique de la salle de bain de Claude François avait tendance à pencher. Tous les jours, il la redressait et les fils électriques en soie avaient fini par se dénuder. Lorsqu’à 14H30, il prend son bain, il cherche une fois de plus à la remettre d’équerre, mais les fils se touchent.
Résultat : son corps fait masse et l’ampérage le traverse jusqu’aux extrémités. Les enquêteurs de la police judiciaire qui ont examiné la salle de bains ont posé un scellé à l’emplacement de l’applique (référencé "Procès verbal n°1164 du 11.03.1978 " ) qui s’est arrachée quand la compagne du chanteur l’a extrait de la baignoire pour tenter de le sauver. Celle-ci ne doit la vie qu’aux sabots suédois à épaisse semelle de bois qu’elle portait à ce moment-là.
Journaliste, auteur de nombreuses biographies et réalisateur de documentaires pour la télévision, il a retrouvé les témoins du drame : Kathalyn Mann-Jones, la compagne du chanteur, qui vit aujourd’hui à Santa-Barbara, Californie, et Marie-Thérèse Dehaeze, son attachée de presse, elle aussi présente dans l’appartement, car elle l’attendait pour partir aux Buttes-Chaumont où Michel Drucker devait enregistrer ses "Rendez-vous du dimanche".
L’auteur de "La dernière nuit de Claude François" a également retrouvé le pompier qui a prodigué les premiers secours au chanteur, le Major Jacquinot, qui était alors sergent. Son témoignage est formel : à son arrivée, le corps de Claude François était allongé, sans connaissance, entre la salle de bains et la chambre, il avait encore les cheveux mouillés et son index ainsi que son majeur portaient des traces de brûlure, suite au contact avec l’applique, tombée par terre. Pour tenter de le ranimer, le pompier a pratiqué un massage cardiaque : à un moment, le pouls est revenu, avant qu’un œdème pulmonaire ne mette fin à ses espoirs.
Bertrand Tessier révèle également que le lundi précédent la mort du chanteur un électricien était venu réparer l’applique, vers 10 heures du matin. Mais pour accéder à la salle de bains, il fallait passer par sa chambre, or il dormait. L’assistante qui l’accompagnait n’avait pas osé le réveiller car il avait expressément demandé à ne pas être réveillé avant 13 heures. L’avenir appartient décidément à ceux qui se lèvent tôt…
Samedi 12 mars 2016 à 12h00
Déjeuner Spectacle Avec Christophe Debeaulieu et ses danseuses
Formule à 120 euros par personnes et 60 euros pour les enfants de - de 12 ans
Repas (Apéritif et amuses bouches + Entrée + Plat + Dessert + café + Vin) et 1h30 de Spectacle
Réservation et information au 01 64 98 45 54.
Attention places limitées
Dimanche 13 mars 2016 à 12h00
Déjeuner Spectacle Avec Franck D'auria et Ses danseuses
Formule à 120 euros par personnes et 60 euros pour les enfants de - de 12 ans
Repas (Apéritif et amuses bouches + Entrée + Plat + Dessert + café + Vin) et 1h30 de Spectacle
Réservation et information au 01 64 98 45 54.
Attention places limitées
Le 11 Mars 1978, 13h30,
Claude s'éveille dans son appartement, au 46 bld Exelmans, il est rentré très tard de la Suisse, par avion. Derrière les rideaux de sa fenêtre, il devine les premières lueurs du soleil dans un ciel bleu azur et se surprend à penser que le printemps est arrivé plus tôt cette année. Dans la cuisine, sa compagne Kathaleen et son attachée de presse Marie-Thérèse de Haye lui préparent un solide petit déjeuner.
-14h00 ,
Claude s'attarde sur la splendide terrasse de son appartement, qui surplombe le boulevard. Il aperçoit quelques dizaines de fans, qui se pressent devant l'immeuble. Claude a pris l'habitude de les voir chaque matin, et note qu'ils sont de plus en plus nombreux. Il lance un salut amical, de la main, aussitot suivi d'un concert de cris et d'applaudissements.
-14h15 ,
Il goûte encore quelques instants au charme de ce matin de Mars 1978 et pense à ses futurs projets. D'après lui, l'année 1978 sera une bonne année. Sa carrière internationnal prend bonne tournure, et ses dernères chansons, "Magnolias for Ever" et "Alexandrie Alexandra", sont de veritable succès, et au top de la mode Disco. Soudain, la sonnerie du téléphone le fait redessendre sur terre. C'est son secretaire qui l'informe de sa venu à 15h, pour aller avec lui à la SFP, à l'enregistrement des "Rendez-vous du dimanche", avec Michel Drucker.
-14h30 ,
Claude passe un dernier coup de téléphone à sa mère, pour lui dire qu'il viendra avec une dizaine d'amis, ainsi que les Clodettes, dormir et manger au Moulin. Il a peur qu'il n'y est pas assez de place pour dormir...Mais sa mère s'occupe de tout, il n'y a aucun probleme. A peine en a t'il finit avec sa mère qu'un autre coup de téléphone le dérange. C'est Remy Grumbach, le réalisateur des "Rendez vous du dimanche" :
"Claude, tu es en retard !"
"Arrête, je ne suis pas en retard : je connais votre numero. Je vais arriver, ne t'inquiète pas. Mais dis moi, es-ce que tu veux que je prenne ma veste bleue ou ma veste en velours grenat ?"
"Tu prend la veste qui est en bleu éléctrique."
"Bon, je prend un bain et j'arrive"
A la SFP, tout le monde prépare l'arrivée de Claude. Sylvie Vartant est présente, avec Michel Drucker, et assiste aux répétition des clodettes.
Pendant ce temps, Claude se fait couler un bain, puis se prélasse à l'interieur.
-15h00 :
Claude s'improvise électricien et là, c'est Le drame.
Claude est détendu. Dans son bain, c'est le seul endroit où on lui "fout la paix". Il adore humer l'odeur de la mousse, et s'amuse à faire coller les bulles de savon. Sur la pendule, accrochée au mur, il regarde la trotteuse tournée autour des chiffres. Les minutes passent sereinement, sans savoir que ce sont les dernières. Le bout du tunnel est proche.
Soudain, Claude constate, un imperfection dans l'organisation de sa salle de bain.Une fois de plus, l'applique qui surplombe sa baignoire n'est pas droite, et penche sur le côté. Machinalement, il se leve... et tend le bras pour la redresser. Il n'a pas le temps de réaliser ce qu'il vient de faire. Ses doigts restent collés à l'applique, et dans un ultime sursaut, il tente de les détacher avec son autre main... Mais le courant à traverser son corps, et il est foudroyer, car il à les pieds dans l'eau. Il hurle de douleur, du peu de souffle qui lui reste. Un bruit sourd suit son cri, il vient de s'effondrer sur le rebord de la baignoire. Kathaleen, dans la cuisine, accourt, et, isolée du sol avec se sabot, arrache les doigts de Claude, de la lampe. Marie Thérese coupe l'interrupteur. Sur le moment, elle tente de le réanimer, par le bouche à bouche, et en pressant sa poitrine. Comme Kathaleen ne parle pas français, c'est Marie-Thérese qui appele le SAMU. Claude est inconscient, mais encore vivant. Il est environ 15h15
-15h20 ,
Les secours arrivent très vite. Ils tentent des massages cardiaques, et la réanimation. Enfin, le coeur de Claude repart quelques minutes. Mais il n'a pas repris conscience. Cepandant, l'éléctrocution à haute dose de Claude, a entrainé une embolie pulmonaire, et très certainement, s'il avait survecu, de grave dégats au cerveau. Les secours ne perviennent malheureusement pas à le sauver, et Claude est mort, à 15h30.
-16h00 ,
Les fans, devant l'immeuble, comprennent mal cette agitation soudaine, et éspèrent que le SAMU n'est pas là pour Claude François. Helas ! A 16h00, toutes les chaines de télévision annoncent la nouvelle : 'Claude François est mort, Claude François n'est plus..."
Sur les differantes chaines, on ne parle que de cela. On rediffuse tous ses tubes, et a tout moment, les téléspéctateurs éspèrent voir les présentateurs dire "Voici une bonne nouvelle, finalement, Claude François est sauvé...". Mais rien de tout cela... Devant l'immeuble, on ne peut plus passer, c'est innonder de fleurs, de messages... A la SFP, c'est la panique. Josette apprend la mort de son frère, par une secretaire de Claude, qui lui téléphone, la première fois, pour lui dire que Claude aurait du retard, car il doit passer la prendre, pour l'emmener au Moulin, et que Claude s'est fait mal, il a glissé dans sa baignoire. Dix minutes plus tard, le téléphone ressonne, c'est une ami qui lui demande si c'est vrai ce qui arrive en pleurant. Josette n'est pas au courant, et elle allume la radio. Aussitot, et apprend qu'elle ne reverra plus jamais son frère...