• CLOCLO VU PAR MICHEL POLNAREFF

    « Tu as eu le courage que je n'ai pas eu ! »

    Je me souviens très bien de Claude François.

    Quel personnage !

    Pas du tout mon univers à l'époque … Je me rappelle surtout de ma première tournée d'été.

    Pendant un mois je passais en première partie de son spectacle, je chantais quatre chansons.

    Juste avant de monter sur scène, je jouais au foot avec ses musiciens … et trois minutes plus tard j'attrapais ma guitare et j'entrais en scène.

    Cela fascinait Claude qui s'interrogeait sur le fait que je ne me prépare pas avant mon entrée sur scène.

    Parfois, il m'observait des coulisses, mon succès l'intéressait.

    Bien des années après ? Alors que j'étais en exil, je suis revenu en France incognito et je l'ai recroisé dans un restaurant.

    Claude François m'a avoué ce jour-là : « Bravo ! Tu as et le courage que je n'ai pas eu ! »


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  • CLOCLO VU PAR BENOIT POELVOORDE

    « Je crois avoir été touché par la grâce de Claude François »

    Pour jouer le rôle de Bernard Frédéric dans le film Podium de Yann Moix, franchement, j'ai souffert le martyre dans les mains de Mia Frye, la prof de danse de Popstar.

    Les répétitions étaient pénibles pour moi.

    Cependant, j'ai découvert que les sosies ne font de mal à personne, parce qu'ils sont accessibles, contrairement aux stars.

    Ceux que j'ai rencontrés pendant le tournage sont très équilibrés et ne s'identifient à leur idole que sur scène.

    Ma mère a été effondrée quand elle a appris sa mort.

    Moi-même, après six mois d'immersion totale dans cet univers, je crois avoir été touché par la grâce de Claude François.


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  • CLOCLO VU PAR JULIE PIETRI

    « A 4 heures du matin, il propose de me raccompagner »

    J'ai rencontré Claude François un soir, dans un club très célèbre à l'époque qui s'appelait L'Aventure.

    J'avais 19 ans, j'étais étudiante en fac de médecine et je sortais souvent avec mes copines.

    Vers 4 heures du matin, je décide donc de rentrer chez moi … mais plus de métro, pas de taxi, la galère, et Claude me propose ainsi de me raccompagner.

    Assis à côté de son chauffeur, tout au long du trajet, il enregistrait sur son dictaphone des dizaines de notes de service pour tous ses collaborateur.

    J'étais assise sur la banquette arrière et je l'observais.

    Cet homme m'impressionnait vraiment … Et puis, je ne savais pas qu'un jour, je ferai ce métier !


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  • CLOCLO VU PAR VINCENT PERROT

    « Sa disparition … une nouvelle à laquelle on ne croyait pas »

    Sa disparition reste pour moi le souvenir le plus violent.

    Une nouvelle à laquelle on ne croyait pas.

    J'avais 13 ans, j'habitais Limoges et c'est en écoutant RTL que j'ai appris son tragique accident.

    J'avais tous ses disques, notamment Chanson populaire qui reste toujours ma chanson fétiche.

    Durant quatre ans, le célèbre coiffeur Marc Hino m'a régulièrement parlé de Cloclo qui était un habitué du salon.

    Cela me faisait chaud au cœur.


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  • CLOCLO VU PAR JEAN-MARIE PERIER

    « La seule chose dont il ne m'a jamais parlé, c'est de son père »

    La première fois que j'ai entendu parler de Claude François, c'était à Europe 1.

    Je traînais dans les couloirs et j'ai vu un jeune mec blond avec un disque à la main.

    Il voulait faire écouter son disque à Filipacchi.

    Je lui dis : «  Ça tombe bien, je vais le voir ... »

    A partir de là, tout a commencé pour lui.

    Il n'a jamais oublié ce moment.

    Il m'aimait bien car j'étais né, comme lui, un 1er février.

    Puis je l'ai photographié des centaines de fois, j'avais mes têtes préférées, Johnny, Françoise, Dutronc, Mitchell et Cloclo …

    Je me souviens de la première séance.

    Dans sa petite chambre de l'hôtel Magda, rue troyon, il y avait des photos de lui partout punaisées aux murs.

    Il avait une armoire avec deux vestes et deux pantalons.

    Et là, j'ai vu un mec replier un pantalon en plus de dix minutes …

    Cela en dit long sur le personnage.

    La nuit, en tournée, nous parlions beaucoup, mais la seule chose dont il ne m'a jamais parlé, c'est de son père.

    J'ai fait des photos avec lui jusqu'en 1971, après on s'est un peu perdu de vue.


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  • CLOCLO VU PAR VANESSA PASADIS

    « Je n'étais pas amoureuse de lui, mais presque »

    Je devais avoir 5 ou 6 ans lorsque Claude François a disparu.

    Il a était un chanteur très important pour moi.

    Petite, je n'étais pas amoureuse de lui, mais presque !

    J'aimais ses disques et son image.

    Etienne Roda-Gil, l'un des paroliers, qui lui à écrit les chansons Alexandrie, Alexandra et Magnolias for Ever, m'a souvent parlé de lui, de sa manière de travailler et de son comportement dans la vie.

    La chanson de lui que je préfère est "Cette année-là", je crois.


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  •  CLOCLO VU PAR FLORENT PAGNY

    « Il mérite le respect »

    Claude François n'appartient pas à mon univers musical, mais j'éprouve pour lui du respect.

    Il mérite d'ailleurs le respect.

    Comme d'habitude est l'une de ses plus belles chansons.

    Elle correspond à un moment de ma vie ou j'étudiais le chant classique.

    Vocalement, Comme d'habitude est un morceau très beau qui prend plus d'ampleur en anglais qu'en français.


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  •  CLOCLO VU PAR PASCAL OBISPO

    « Enfant, le premier disque que j'ai acheté, c'était Claude François »

    Enfant, le premier disque que j'ai acheté, ce n'était pas Polnareff, c'était Claude François.

    Je me souviens encore de la pochette, il était en costume blanc, assis au milieu d'une vingtaine de projecteurs.

    La chanson que j'écoutais tout le temps, c'était Le Lundi au soleil.

    Il a tout inventé avant tout le monde …

    Respect pour cet artiste qui est l'auteur-compositeur de quelques grandes chansons Française.


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  • CLOCLO VU PAR NICOLETTA

    « Adolescente, pour flirter on mettait Pauvre Petite Fille riche »

    La première fois que je me suis intéressée à lui, j'étais adolescente, je le regardais toute la journée sur des affiches placardées devant le casino d'Evian ou je vendais des glaces pendant les vacances.

    Je rêvais devant ces affiches, je rêvais de monter à Paris et de faire le métier de chanteuse.

    Souvent, à l'époque, pour flirter on mettait Cloclo avec sa chanson Pauvre Petite Fille riche.

    Et là, c'était l'extase ! Plus tard, nous nous sommes côtoyés sur les plateaux télé.

    Nous avions le même goût pour la musique noire américaine.

    Il était obsessionnel sur tout.

    Intransigeant avec lui-même et avec les autres.

    Je me souviens qu'un soir je dînais rue Balzac, dans une boîte qui s'appelait Le Show business, il ne m'a pas adressé la parole car il ne supportait pas que je fasse les premières parties des concerts de Johnny.

    Il m'en a voulu longtemps.


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