• Jean-Pierre Bourtayre est né à Paris, en 1942. Son père, Henri Bourtayre, est un compositeur à succès (il fut chanté par Tino Rossi et Luis Mariano, entre autres). C’est donc tout naturellement que le rejeton s’intéresse à la musique. Jean-Pierre entre au conservatoire, mais son séjour dans l’institution sera de courte durée. En effet, ses préférences allant au rock et au twist, comme la majorité des jeunes de cette génération, il se fait chasser du conservatoire. Le compositeur amorce alors, au début des années 60, une carrière dans la chanson. Ses premières chansons sont interprétées par Les Chats Sauvages (Oh! Lady, Cousine, 1961), puis par Dick Rivers après sa séparation d’avec le groupe (Baby John, Un homme plein d’argent, 1970). Parmi ses premiers interprètes, figure aussi Dany Boy et ses pénitents. Ce dernier interprète, en 1962, Il y a longtemps et Pour décrocher l’amour. Bientôt, les interprètes se multiplient à une cadence folle, tout comme les succès. À la fin de la décennie, Jean-Pierre Bourtayre est sous tout les fronts, composant des chansons pour des interprètes aussi éclectiques que Françoise Hardy (Toi je ne t’oublierais pas, 1968), Jean-Claude Pascal (Et nous avons parlé de toi, 1969) et France Gall (Rue de l’abricot, 1968, Homme tout petit, Soleil au coeur, 1969). En 1970, le compositeur devient chanteur le temps d’enregistrer un album qui comprend notamment les chansons "Et nous avons parlé de toi" et "De décembre à décembre". L’année suivante, il participe au concours Eurovision. La chanson «Un banc, un arbre, une rue», interprétée par Séverine, remporte la victoire (elle représente Monaco). Par ailleurs, c’est également au début des années soixante-dix que Jean-Pierre Bourtayre amorce une longue collaboration avec Claude François. Celui-ci fait du compositeur son collaborateur attitré et les succès s’enchaînent : Parce que je t’aime mon enfant (1970), Y’a le printemps qui chante (1972), Chanson populaire (1973), Le téléphone pleure (1974), Le chanteur malheureux (1975), Toi et moi contre le monde entier (1975). Seule la mort du chanteur, en 1978, mettra fin à cette collaboration, juste après deux ultimes succès : «Magnolias for ever» et «Alexandrie Alexandra».


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