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Vraiment tout et plus encore..........
C'est Eric Charden & Gilles Thibaut qui créent pour Claude cette chanson qui sort en juin 1967 et qui va devenir l'un des tubes de l'été.
Cette année-là, des petits avions survolent les plages françaises avec des banderoles portant le titre et le nom de l'interprète de cette chanson.
D'inspiration très ''Black Sound'' américain, ce titre tonique sera traduit en italien et Claude se classera numéro 1 de l'autre côté des Alpes.
En 2016, un an après la création de l’antenne belge du Club, représentée par France Jabé et Alain Ledent, c’est chez nous que l’hommage se déroulera. Et pas n’importe où, puisque le Club a choisi Forest National, salle mythique dans la carrière de l’artiste. France Jabé : Ce sera une soirée émouvante. Claude François adorait cette salle ! ». L’événement s’ouvrira par une chorégraphie inédite confiée au Ballet du Hainaut sur un titre issu du répertoire plus intimiste de Claude François.
Dimanche 27 mars 2016 à 12h00
Déjeuner Spectacle Avec Franck D'auria et Ses danseuses
Formule à 120 euros par personnes et 60 euros pour les enfants de - de 12 ans
Repas (Apéritif et amuses bouches + Entrée + Plat + Dessert + café + Vin) et 1h30 de Spectacle
Réservation et information au 01 64 98 45 54.
Attention places limitées
Un tout grand merci à Marianne pour le portrait de Cloclo
elle fait de super portrait, aller voir son blog, vous ne serez pas déçus du tout
"En 1963, pendant que Claude était assis devant moi et qu’avec mon crayon-carbone je faisais quelques études rapides de parties de son visage, je me souviens d’une chose pouvant paraître sans intérêt mais qui finalement ne l’est peut-être pas et qui m’est restée en mémoire : nous eûmes une discussion à propos de l’odeur de l’essence !!
Claude me dit qu’il adorait cette odeur et m’affirma que lorsqu’il faisait le plein pour sa voiture, il s’arrangeait toujours pour se placer dans le sens des vapeurs qui s’échappaient pour mieux en profiter. Puis son imagination vagabonda sur un délire.
« T’imagines, me dit-il, on pourrait fabriquer de jolis petits flacons, on mettrait quelques gouttes d’essence dedans et on appellerait ça : parfum d’évasion ! Ce serait génial, … dément. Je suis sûr que ça marcherait ! » Je le traitai alors de malade et le fou rire nous gagna.
Lorsqu’à l’automne 1976, Claude lança sa marque de parfum « Eau noire », je n’ai pas pu m’empêcher de penser que derrière ce nom se cachait son attrait pour l’odeur de l’essence et qu’il avait réussi finalement à donner vie, en quelque sorte, à ce délire à propos duquel nous avions tant ri treize ans auparavant. Son « Parfum d’évasion » était devenu « Eau noire » : cela me paraissait évident. Bien entendu, je ne veux pas dire que « Eau noire » avait l’odeur de l’essence ! Mais nous étions en pleine crise du pétrole. Ce précieux pétrole était devenu un bien inestimable et symbole de richesse.
D’essence à pétrole, de pétrole à or noir, d’or noir à « eau noire », il n’y a que trois sauts d’idée. Quiconque se mettrait délicatement quelques gouttes « d’Eau noire » se parerait de richesse ! Eau noire, le parfum qui vous rend le plus riche du monde ! Voilà une belle accroche publicitaire. Je me suis toujours plu à penser que Claude, qui avait beaucoup d’humour, avait eu cette idée."
Le chroniqueur publie un guide officiel sur Dannemois
À l’heure du 38e anniversaire de la disparition de Claude François, la fascination pour le chanteur est encore bien présente. Dans un livre unique, Fabien Lecoeuvre, biographe officiel de la star s'intéresse au moulin de Dannemois, la demeure éternelle de Cloclo
“Plus de 80 ouvrages ont été consacrés à Claude François, mais jamais encore à sa propriété”. Le constat de départ de Fabien Lecoeuvre est simple. Celui qui s’est imposé comme le meilleur représentant de l’oeuvre du chanteur disparu il y a 38 ans aujourd’hui, a donc décidé de répondre à l'intérêt des fans et des curieux.
Il faut l’admettre: “le culte de la personnalité de Claude François passe aussi par le moulin de Dannemois dans lequel il a vécu près de 15 ans”. Quand l’interprète de Belles, belles, belles a acquis cette propriété au printemps 1964, c’est évidemment pour son emplacement, ses prestations mais aussi pour son caractère historique. Au Moyen-âge, le moulin aurait été le lieu de séjour de Jeanne d’Arc en route vers Chinon et Charles VII. La maison aussi mythique que mystique hébergerait aujourd’hui encore “le fantôme de Claude François”. Pour Fabien Lecoeuvre, quand “on visite cette maison, on retrouve un peu l’âme de l’artiste, considéré comme un phénomène religieux” et des centaines de visiteurs “y viennent d’ailleurs en pèlerinage”.
De la cave à la piscine en passant par le hall du rez-de-chaussée et la salle de cinéma, le chroniqueur offre une visite pleine d’anecdotes et de photos dans ce guide officiel du moulin de Dannemois publié aux éditions Hugo Desinge. Comme Claude François lui-même, Fabien Lecoeuvre avoue une attirance particulière pour “la maison américaine”, nom donné à la grange transformée en habitation en 1973. Elle est un petit concentré des goûts de Cloclo: “une déco néo-classique avec tout le confort moderne de l’époque, des pièces de mobilier Louis XIII, un aquarium géant, une table en marbre blanc et un canapé recouvert de peau de vache”, c’est le lieu qui résume le mieux le chanteur, selon Fabien Lecoeuvre.
À l’époque, Claude François avait compris que “sa vie privée faisait partie de sa vie publique” et il ouvrait très régulièrement les portes de son moulin adoré aux photographes et au journalistes. Une attitude en opposition avec le “manque de générosité” qui pénalise aujourd'hui nos célébrités. Fabien Lecoeuvre regrette que “des Patrick Bruel ou des Bénabar endossent leurs panoplies de chanteur, mais une fois sortis de scène, tout s’arrête et ils veulent redevenir anonymes”. Une stratégie qui selon lui “enlève l’affectif entre la star et le public”.
Les chansons et le mythe de Claude François ont laissé une telle empreinte dans le paysage audiovisuel français, qu’il est difficile de lui trouver un héritier. “M Pokora qui allie si bien danse et chant pourrait s’en rapprocher mais ça n’est pas du tout la même carrière” confie Fabien Lecoeuvre. Lui qui regagnera le moulin de Dannemois pour une séance de dédicace de son guide dimanche 20 mars, travaille également à une suite de Podium, la comédie désopilante avec Benoît Poelvoorde en mauvais sosie de Cloclo, réalisé par Yann Moix.